Aujourd'hui, Pénélope vous parle de la nouvelle pièce d’Édouard Baer : "Les élucubrations d’un homme soudain frappé par la grâce".
Alors pour ceux qui connaissent mal Édouard Baer, on peut dire que c'est un artiste au sens premier du terme parce qu’il cumule les arts. Auteur, metteur en scène, comédien, producteur, scénariste, réalisateur, animateur, acteur, il a tout fait Édouard Baer. Et tout ce qu’il fait, il le fait avec une patte, avec un style très emprunté, très fort.
Édouard Baer, c’est un de ces rares artistes à réussir à faire rire autant les intellectuels et les bourgeois que la classe populaire. On aime Édouard Baer. On l’aime parce qu’il est lui. Jusqu’au bout, il n’essaie pas de rentrer dans une case, il fait les choses hors du cadre et sa force c’est de réussir à sortir de ce cadre sans être un marginal aux yeux des autres .
En plus, Édouard Baer a une voix. Ce qui fait qu’on le reconnait rapidement, en fait, on peut dire qu’Édouard Baer, il a une touche.
Si on juge un spectacle à son nombre de rappels à ses standing ovation, alors oui le spectacle d’Édouard Baer est un vrai carton.
Pour les vrais fans de l’artiste, cette pièce est d'autant plus génialissime car c’est lui dans ses affres de questionnement, de pourquoi je suis sur terre, ai-je trouvé ma place, est-elle celle que je crois qu’elle est. Mes idoles comme Romain Gary, Boris Vian, Malraux, Camus, Bukowski étaient-ils à leur place eux aussi ? Le bonheur qu’on pouvait leur imaginer était-il réel ? Si oui pourquoi Romain Gary se met une balle dans la bouche ? Pourtant tout lui souriait ? Peut-on seulement être heureux ?
Bref, vous l’aurez compris ce sont les élucubrations d’un homme frappé par la grâce.
Édouard Baer prend la fuite, il prend la fuite du présent, de l’instant, du moment où il devait être sur scène à jouer André Malraux et prend peur, fait une mini crise d’angoisse et se retrouve au théâtre Antoine avec nous comme public. Il ne s’y attend pas, alors il nous parle de lui, de ses interrogations, des ses angoisses.
On n’est clairement pas sur un registre léger et joyeux mais plutôt confidentiel et introspectif et la salle passe du rire aux larmes pendant toute la pièce.
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